Héritier des pères du Jazz Funk, de Maceo Parker à Roy Hargrove, Cissy Street fait revivre ce style en France à travers des compositions originales qui flirtent avec l’Afrique d’un coté et les guitares rock’n roll voire Metal de l’autre.
Le premier album du groupe plonge « au coeur d’un groove entêtant qui mêle funk explosif, solos jubilatoires et mélodies attrape-tympan (…) c’est de la musique chauffée à blanc qu’on conseillera à tous les âges, à tous les publics et pour toutes les époques de l’année »
Dragon Jazz
« an amazing band that rivals some of the best with incredible compositions »
Funkatopia
C’est l’image d’une rue bouillonnante et métissée que le guitariste et compositeur Francis Larue véhicule en créant Cissy Street en 2015, avec le profond désir de respecter et perpétuer ses grands amours musicaux. Car la danse, les musiques rythmiques, le ressenti corporel, les cultures plurielles issus des métissages avec l’Afrique, constituent des aspects centraux de cette musique autant que le jazz, le rock, et leur héritage.
Synthèse d’un parcours, fruit de voyages, le premier album du groupe en juin 2017 (Inouie Distribution) se donne comme fil conducteur cet amour des rythmes qui font transpirer. Et il n’y a qu’un pas entre les grooves de Roy Hargrove, d’Irakere et de Rage Against The Machine quand le groupe s’en saisi dans les compositions du leader.
Quant aux compagnons de route, Etienne Kermarc à la basse, Vincent Périer au saxophone, Yacha Berdah à la trompette et Hugo Crost à la batterie, ils connaissent bien les cultures chères au guitariste, s’en saisissent et jouent aisément avec leurs codes.
Avec enfin des mélodies reconnaissables, des arrangements soignés et un jeu de guitare marqué autant par Niles Rodgers que Pat Metheny, la musique de Cissy Street est comme un paysage urbain, métissé, riche d’héritages variés et en constante évolution.
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Au départ de Cissy Street, il y a l’envie de créer et de faire partager, le désir de laisser libre court à l’imagination de Françis Larue en tenant compte de ses grands amours musicaux et en particulier les musiques afro-américaines.
Ce projet fut ainsi axé autour de ses compositions, fruits de multiples influences et rencontres avec d’autres communautés musicales. Le répertoire s’est nourrit de voyages, de collaborations avec d’autres musiciens venus d’univers diversifiés et a abouti à un premier album, synthèse de cette multiplicité ; le funk, les musiques latines et africaines en étant les points centraux.
Aujourd’hui, c’est plus riche de l’expérience de ce premier album, et avec le recul de son accueil autant par le public que par les professionnels que Francis Larue envisage le second. C’est en précisant le propos et en affinant l’esthétique globale, que ce nouvel opus se dessine. Francis Larue s’interroge sur ce que le groupe semble le mieux savoir faire et sur les sujets où il est le plus convainquant. La réflexion sur l’essence de ses influences les plus substantielles, l’ont conduit à envisager un album plus « Funk » que le premier, dans lequel les empreintes africaines, latines ainsi que le jazz, évidemment toujours présentes, sont d’avantage traitées comme les ingrédients naturels de cette prédominance.
Cet album questionne aussi l’apport personnel de Francis à cette musique et tente de contribuer à son avenir. Le fait d’être né en Auvergne dans une famille de musiciens n’est pas anodin au déclenchement de cette passion pour les musiques afro-américaines où le rythme, le rapport au corps et la danse prédominent. Les bals traditionnels entretiennent un rapport similaire à la musique, au lien et au partage qu’elle véhicule.
Ce deuxième album sera en prise avec son époque, à la fois respectueux de la tradition des musiques qu’il cite et porteur d’originalité.